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Eau et alimentation

Les forêts retiennent et filtrent l’eau, régulent l’équilibre hydraulique, le niveau de la nappe phréatique et la quantité d’eau dans les ruisseaux et les rivières augmente. Les groupes de paysans, de femmes et de jeunes dans les zones de reforestation utilisent cette eau pour cultiver des légumes et des arbres fruitiers, ce qui contribue directement à l’amélioration de leur alimentation.

Depuis quelques années, la reforestation entraîne l’augmentation du niveau de la nappe phréatique, ce qui augmente d’un quart le rendement des cultures.Ketema Negash

L’eau, une denrée rare et précieuse

Dans la plupart des régions d’Éthiopie, l’eau est soit trop éloignée, ou alors le ruisseau a déjà pénétré assez profondément dans les terres cultivées pour que l’eau, précieuse, puisse être utilisée pour l’irrigation et la production agricole. La construction de barrages et de canaux, ou encore l’installation de pompes manuelles rend possible l’irrigation des champs de légumes par « Gravity-Irrigation » (l’irrigation par gravité) et la culture d’arbres fruitiers dans son propre jardin ou en plantation.

Les projets hydrauliques ne sont uniquement durables sur le long terme lorsque, lors de la phase de préparation, l’utilisation des terres puis le paiement des frais d’exploitation sont clairement définis. Cela justifie alors l’importance de l’utilisation des terres, car chaque parcelle fertile possède des droits d’exploitation pour la culture de céréales (à savoir, pendant la saison des pluies) avec une irrigation, mais il est certain que toutes les terres ne peuvent pas être irriguées. Parallèlement, l’exploitation de champs de légumes nécessite un travail plus intensif que celle des champs de céréales. Ainsi, un groupe d’utilisateurs va être défini, par exemple 10 femmes possèdent collectivement une pompe à eau, et ce groupe détermine qui peut cultiver telle terre, quelle quantité d’eau sera à sa disposition, et quelle contribution il ou elle devra apporter aux frais d’entretien.

Les champs en dessous des zones de reforestation possèdent un énorme potentiel pour l’irrigation. Mais cela nécessite un canal afin d’amener l’eau jusqu’aux champs.

Notre contribution

Ensemble avec les groupes de paysans, de femmes et les rares groupes de jeunes et grâce aux digues, aux canaux ou aux pompes d’eau, nous réunissons les conditions nécessaires pour l’irrigation. De plus, nous donnons des semences aux bénéficiaires, ou nous les aidons à aménager un verger, par exemple en les formant et en produisant des semis d’arbres fruitiers dans les pépinières.

À cet effet, nous ne travaillons qu’avec les bénéficiaires qui ont déjà participé à un de nos projets de reforestation. Ils reconnaissent ainsi le lien direct entre les forêts et l’eau, l’alimentation plus saine et les revenus générés par la culture de légumes et d’arbres fruitiers. Par conséquent, ils ne protègent pas seulement les forêts existantes, mais continuent au contraire à planter des arbres et aident ainsi à renforcer les ressources et les cycles naturels.

Irrigation avec des pompes à eau : l’eau est peu à peu dirigée par les rangées du champ, avant qu’elle ne coule enfin dans le champ en dessous pour l’irriguer.
Un effort conséquent pour construire le canal du barrage aux champs de légumes

Les projets hydrauliques prennent une place importante au sein de notre fondation, et montrent combien la reforestation aide directement les gens et l’environnement tout en améliorant concrètement la vie des groupes de paysans, de femmes et de jeunes et celles de leurs familles:

Arbres – Forêts – Wasser – Alimentation – Vie

Ici, vous pouvez soutenir nos projets et nos gens en Éthiopie avec votre don. Merci beaucoup pour votre contribution.